– Novembre 2020 –
Pourrons-nous bientôt souffler un peu face à ce virus qui met à mal tous les efforts entrepris depuis le début du mandat ? Nous le souhaitons fortement car je sais que pour les habitants, des premiers résultats tardent en visibilité, entravés par les contraintes de cette crise sanitaire.
Tous nos désirs de rencontres citoyennes sont en attente et les conseils d’arrondissement que nous souhaitions délocalisés pour vous y accueillir se déroulent à huis clos. Le dernier a été consacré au vote du budget 2021 qui sera dédié en priorité à des actions en faveur de la jeunesse et de la culture.
Mais au présent, c’est la solidarité en direction des plus démunis que nous développons dans ce contexte d’expansion de la crise sociale qui s’épaissit depuis le premier confinement et qui va s’accentuer encore dans nos quartiers déjà tant précarisés.
Mon quotidien d’élue en charge des écoles, c’est surtout être à l’écoute, disponible pour répondre aux coups de fil et réactive aux mails. C’est apaiser des tensions, calmer les peurs de parents inquiets des conséquences de la crise ou trouver des réponses à des questions techniques, logistiques ou pédagogiques des directrices et directeurs. C’est aussi veiller à la sécurité des sorties d’écoles en sollicitant la mise en place de médiateurs par exemple.
C’est découvrir la seule école encore chauffée au fuel ou celle qui a une des plus belles vues de Marseille (cf. photo). C’est également œuvrer de façon collaborative avec les autres adjoints « écoles » de notre majorité, dans un échange constructif et efficace. C’est aussi réfléchir et travailler sur les prospectives scolaires de notre secteur.
J’ai également souhaité m’investir dans le groupe de travail « prévention de la délinquance » car pour moi, l’épanouissement des élèves passe aussi par la diminution des risques favorisant les mécanismes de violence et d’incivilité. Même si cette compétence dépend plutôt du Département, la Ville est aussi dotée d’un service dédié, réduit certes, mais pointu et force de propositions.
Les fêtes de fin d’année se profilent dans l’incertitude ambiante et nous regrettons de n’avoir pu pour cette année particulière, vous proposer des illuminations choisies car nous avons dû honorer le contrat déjà en cours d’un prestataire. C’est promis, le prochain marché sera sélectionné sur sa capacité à illuminer notre quotidien.
Photo : Le Panier, Ecole des Accoules, vue de la classe de CE1.
Un mandat au printemps 